Lexique

Le mot juste / Vocabulaire

Rien n’y fait ! Il se trouve toujours quelqu’un pour poser la question fatidique : « c’est-quoi-la-différence-entre-un-Psychologue-un-Psychiatre-un-Psychothérapeute-et-un-Psychanalyste ? »

Réglons donc cette légitime confusion. Simplement.

Le Psychologue

Psychologue est un titre protégé. Un diplôme d’Etat qui sanctionne cinq années d’études universitaires et de stages en différents milieux : hospitalier, institutionnel, entreprise etc…

Le Psychologue Clinicien

Psychologue-Clinicien est le nec plus ultra de la formation théorique et pratique à l’écoute et à l’accompagnement du patient. Le mot « clinicien » vient du grec « klinein  » qui signifie  » au lit du patient « : c’est-à-dire au plus près de sa personne en souffrance. Le psychologue-Clinicien est formé à la psychologie, cela va de soi. Mais aussi à la psychopathologie, la neurobiologie, la pharmacologie, la philosophie, l’anthropologie, la sociologie, la psychométrie ( la pratique des tests )… Bref tout ce qui a trait au cerveau, à l’esprit, au mental du patient qui vient le consulter.

Le Psychothérapeute

Psychothérapeute est un terme générique qui signifie que l’on soigne le psychisme. Le titre est protégé, depuis peu et seuls peuvent s’en prévaloir les psychologues et les psychologues cliniciens.

Le Psychanalyste

Le Psychanalyste est formé à la psychanalyse, après de longues années de séminaires dans des écoles spécialisées. Et d’un travail sur lui-même. Par contre, rien ne le prouve. Hormis la bonne foi de celui qui le revendique.
Il va de soi qu’aucun psychologue, digne de ce nom, ne peut faire l’impasse sur la richesse d’une telle formation au corpus théorique et à la pratique initié par Freud.

Le Psychiatre

Enfin, il y a les Psychiatres qui sont des médecins spécialistes et habilités à délivrer des psychotropes : c’est-à-dire des médicaments allopathiques destinés à soulager un certains nombres de troubles qui affectent le psychisme. Soit les antidépresseurs qui ciblent la dépression, les anxiolytiques : l’angoisse, les sédatifs : le sommeil, les antipsychotiques: dans certains cas d’états délirants.

Psychologie et Psychanalyse

Précisons maintenant qu’il n’y a pas qu’une seule formation complémentaire à la psychologie et qui serait la psychanalyse, « voie royale  » de décryptage de l’inconscient, comme le disait Freud en parlant de l’interprétation des rêves.

En effet, les prodigieuses découvertes concernant la biochimie du cerveau et son fonctionnement permettent un formidable élargissement de la lecture du comportement humain. Les neurosciences, ainsi que l’avait prévu Freud d’ailleurs, produisent des approches cognitivo comportementales, neurolinguistiques, moléculaires. Génétique en un mot : au sens du patrimoine biologique et culturel dont dispose chaque être humain, chaque sujet.

Tout cela pour le plus grand bien du Psychologue-Clinicien qui a tout intérêt à étudier ces pratiques. A les considérer comme complémentaires et non pas antagonistes. Les mettre au service de ses patients, selon les troubles dont ils souffrent et les domaines concernés où son expertise est requise.Thérapies familiales, systémiques, analyse transactionnelle, programmation neuro-linguistique, EMDR – importée en France par le regretté David Servan-Schreiber. Sans parler de l’hypnose qui n’ a rien à voir avec la magie de certains spectacles de music-hall. Mais plutôt comme un champ de la conscience modifiée qui permet d’établir une connexion consentie et maitrisée avec les patients qui le requièrent.

Il n’est que de parcourir le rayon sciences humaines et spiritualités d’une grande librairie pour découvrir de nouvelles approches. Et rencontrer une Psychologue-Clinicienne aguerrie, à l’instar de Fabienne Soria pour vous orienter dans ce dédale. Et qui sait, faire un bout de chemin ensemble…

<= De l’humaniste à la Psychothérapeute Appréhender le patient dans sa globalité =>

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